L’Afrique en Conte
L’Association Des Livres Pour Tous (DLPT), créée en 2008 à Paris, par Marguerite Abouet, auteure de la bande dessinée à succès « Aya de Yopougon », a pour principal objectif de rendre le livre plus accessible aux jeunes en créant des bibliothèques de quartiers et villages en Afrique.
« L’Afrique en conte » est un dispositif innovant visant à recueillir, réaliser et diffuser des fictions radiophoniques issues des contes du patrimoine et des imaginaires contemporains. L’objectif est de produire un catalogue d’émissions, de livres audios et de podcasts, à destination des bibliothèques, écoles, centres culturels et radios en Côte d’Ivoire et ailleurs. La création de ce catalogue est rendue possible grâce à la « Radiobox », studio portatif mobile installé dans des bibliothèques d’Abidjan, et à la formation des bibliothécaires à son utilisation.
Plastik Toxik Partout - Pour un monde d’éco-artivistes
Famu DANSE croit au pouvoir transformateur de la culture et de l’art, tant sur le plan sociétal qu’économique. Ainsi son projet phare « Parole de Corps » vise l’inclusion socio-professionnelle des jeunes malentendants par les arts de la scène, et leur permet de participer à des créations professionnelles, en tant que danseurs et comédiens, diffusées au Mali et au-delà.
« Plastik Toxik Partout » est un projet engagé qui met les artistes en capacité d’intégrer les questions environnementales à leurs créations. Il contribue à renforcer le rôle de l’artiste et la place de l’art dans l’éveil des consciences. Le projet rassemble des éco-artivistes qui dénoncent la pollution et alertent le grand public. À l’issue du projet, 53 danseurs (24 filles, 29 garçons, dont 41 sourds) auront développé leur pratique de manière à y intégrer la notion d’écologie. Les 9 nouvelles créations, déambulations, installations, toucheront plus de 8000 personnes.
Africa SIMPLY THE BEST et ANKATA COACHING
Ankata signifie « en avant » en dioula. Situé à Bobo-Dioulasso, cet espace associatif a été pensé et construit comme un laboratoire créatif, un carrefour du lien social et citoyen, un lieu de travail et de vie, d’expérimentations de tous les possibles, une exhortation à avancer et à réinventer son environnement.
Africa SIMPLY THE BEST et ANKATA COACHING fonctionnent comme une plateforme de valorisation des jeunes créateurs des arts de la scène, dans une démarche affirmée de partage des connaissances. La première étape de ce programme consiste au repérage des talents contemporains africains, à leur formation et à leur confrontation sur une même scène, en vue de leur promotion et positionnement à l’avant-garde du spectacle vivant.
Cinéma du fleuve
Le GSCD a pour ambition la mise en œuvre opérationnelle de projets de développement par la culture en grande ruralité africaine. Il s’investit dans la préservation des patrimoines artistiques, la réinterprétation des mythologies, le dialogue des cultures et l’amitié entre les peuples. Ses membres sont des artistes ou des professionnels du monde de la culture et du développement.
Pour éduquer les jeunes générations à l’image, pour permettre aux populations locales de voir des films dans de bonnes conditions, mais aussi pour créer du lien social et des espaces de réflexion tout en soutenant le cinéma africain, le projet « Cinéma du Fleuve » propose d’amener le 7e art en zone rurale. La construction d’un cinéma plein air et d’une salle pédagogique à Mboumba permettra la diffusion d’œuvres cinématographiques africaines comme celle de films du patrimoine international.
Naija Tales
Mega Arts Pluz Nigeria est une organisation culturelle et créative profondément engagée dans la découverte de talents et activement impliquée dans la programmation des arts de la scène, le conseil culturel, la production audiovisuelle et les projets de développement africains innovants, afin de promouvoir les arts africains indigènes et de les rendre pertinentes au niveau mondial.
« Naija Tales » implique des conteurs nigérians, des artistes de théâtre, des programmateurs de contenu numérique et des producteurs de radio pour accélérer la distribution de contenu culturel via des plateformes physiques et numériques. Ce projet aboutira au lancement de la Journée internationale des conteurs africains dans le spectacle (célébrée chaque 1er décembre) et à la création d’une Académie de conteurs africains.
Valorisation des styles musicaux en voie de disparition
Le Centre TERANIM pour les Arts Populaires est une institution culturelle indépendante, engagée depuis 2014 pour une société plurielle et fière de ses arts. Elle s’intéresse à la renaissance du patrimoine populaire mauritanien et particulièrement à la musique héritée des anciens esclaves, « les Haratines ».
Le projet « Valorisation des styles musicaux en voie de disparition » vise des groupes de jeunes chanteurs populaires (filles et garçons), inconnus du grand public, mais au talent indéniable. 20 jeunes, âgés de 16 à 35 ans, auront l’occasion de pratiquer leur art à travers des ateliers d’apprentissage et des conférences-débats. Le projet veillera à la mise en relation avec les communautés locales, dans l’objectif de créer un cadre référentiel au bénéfice du développement et de la conservation de ce patrimoine.
Accès gratuit à la culture pour tous au Bénin
L’association ADAV-NORD BENIN s’est fixé comme mission de multiplier, consolider, professionnaliser et diversifier les initiatives créatives pour, d’une part, permettre aux arts plastiques de jouer leur rôle libérateur des expressions et interrogations de la société, et d’autre part, pour réunir les meilleures conditions de création pour les artistes.
Ce programme de formation, de recherche, de création, puis de promotion en audiovisuel, destiné à 15 jeunes plasticiens dont 8 femmes, se développe en trois grandes étapes : 1/ la formation « photographie d’art + retouche » et « vidéo d’art + montage » ; 2/ l’accompagnement des 15 participants dans la visibilité de leurs créations (communiqués de presse) ; 3/ l’organisation d’activités de découvertes artistiques auprès de 250 élèves et 150 enfants démunis.
Galsen Electronic
Association culturelle productrice d’événements d’envergure internationale, comme Dakar Music Expo ou encore Black Rock, Kaani est également en charge des soirées ElectrAfique, le collectif avec lequel elle œuvre au développement du projet Galsen Electronic.
Le projet « Galsen Electronic » a été réfléchi comme un levier de création, d’inclusion et de développement. Il entend mettre en place des échanges solides entre la scène casamançaise et sa voisine dakaroise dans un effort de décentralisation de l’activité culturelle trop concentrée sur la capitale. Le projet mettra à disposition des populations éloignées des programmes de formation aux métiers de la musique électronique ainsi que des espaces de création via l’organisation de résidences artistiques.
OUAGA FILM LAB
Dès 2016, dans la foulée de sa création, le collectif Génération Créative lance ses activités de formation et d’éducation à l’image, et surtout la première édition de OUAGA FILM LAB, premier laboratoire de développement et de coproduction de projets cinématographiques en Afrique subsaharienne.
OUAGA FILM LAB favorise des rencontres entre experts et talents du continent africain et leur mise en réseau avec les plateformes professionnelles du reste du monde. C’est un incubateur majeur de cinéma en Afrique, il s’appuie sur la préparation des compétences des producteurs et réalisateurs afin de renforcer leurs connaissances artistiques et techniques et faciliter leur accès aux financements nationaux et internationaux. A la fin du LAB, de nombreuses bourses de résidence d’écriture aussi bien en Afrique qu’en Europe seront décernées aux meilleurs projets.
Renaissance
La FENATH-CI a pour objectifs de promouvoir le théâtre et les disciplines associées, de fédérer les actions des compagnies (membres) pour favoriser la création artistique et la circulation des spectacles. Elle veille également à former et informer les acteurs du secteur pour renforcer leurs connaissances lors de stages, voyages d’études, ateliers, séminaires, festivals…
Comme l’indique son nom, ce projet vise la « Renaissance » du Théâtre ivoirien par la formation qualifiante et de qualité (en écriture, mise en scène et administration) des opérateurs culturels. L’objectif de l’action est de donner aux différents acteurs les outils de leur autonomisation : développement économique, esprit d’initiative, assurance de la circulation des œuvres dans un réseau professionnel actif, visibilité sur les marchés économiques physiques comme numériques.