« De l’Homme vers l’Homme », danse contemporaine

Spécialisée dans le domaine de la danse contemporaine, l'association Don Sen Folo ancre son projet dans la transmission et le dialogue entre traditions anciennes et gestes contemporains. Sa diffusion en espace public permet l’accroissement de la visibilité du travail des artistes auprès des publics et des pouvoirs locaux, et constitue aussi un bon moyen de contourner la difficulté de diffusion en infrastructures traditionnelles qui font souvent défaut dans cette région. Afin d'améliorer la production de danseurs et chorégraphes africains et dans le but de promouvoir cet art au niveau national et à l'échelle du continent, « De l’Homme vers l’Homme » s’attachera au renforcement des compétences artistiques, à l’activation de la coopération Sud-Sud, et à la mise en place d'un réseau africain de danse contemporaine en espace public.

Aperçu des productions attendues

- Formation de 14 jeunes artistes en danse et chorégraphie
- Résidences chorégraphiques en espace public (2 mois) impliquant 32 artistes
- Présentation des artistes et de leur travail dans le catalogue en ligne des résidences et sur le site de Numéridanse TV
- Production, captation et diffusion d’œuvres chorégraphiques contemporaines en espace public
- Réalisation d'un "Guide des bonnes pratiques de la danse contemporaine en espace public, au Mali"

Zoom sur Don Sen Folo

L’association Don Sen Folo travaille depuis 2010, historiquement dans le quartier de Kalaban Coro à Bamako et aujourd’hui dans la commune rurale de Bancoumana, sur la question de l’accès à la culture. Persuadée que l’Art et la Culture peuvent devenir les moteurs économiques de la société de demain, l’association œuvre pour faire connaître et comprendre le travail des artistes aux populations.


« Afropolis », espace de performances virtuel

L’idée de cet espace de performances virtuel organisé est née de la pandémie. En avril 2020, le « DanceGATHERING », rassemblement annuel de danse, est menacé par la crise du Covid. Au lieu de l’annuler, l’association décide de le maintenir en une édition virtuelle. Le succès est total puisque l’événement rassemble 10 000 visiteurs de 300 villes du monde entier. Comme suite logique, aujourd’hui le projet « Afropolis » se mue en une plateforme de référence pour la culture urbaine afro mais aussi en centre de ressources pour les contenus éducatifs et créatifs d'horizons divers. Cette offre numérique artistique qui défie la distance, réduit son empreinte carbone, vise à élargir son public et à accroître l'interactivité, fonctionne aussi comme un laboratoire puisqu’elle mixe les arts du spectacle pour créer de nouvelles cultures.

Aperçu des productions attendues

Enregistrer plus de 100 000 inscrits
Atteindre de nouveaux publics numériques et susciter de nouveaux intérêts pour les œuvres créatives en ligne
Avoir une croissance significative de la communauté des créatifs
Faciliter l’accès aux contenus créatifs et culturels à l'échelle régionale et internationale
Encourager la participation à la création de nouvelles cultures au niveau local et international

Zoom sur Creative Culture Support Foundation

Véritable incubateur créatif, cette association fonctionne comme une fabrique de compétences artistiques et innovantes. Structure engagée, Creative Culture Support Foundation est devenue au fil des années un moteur reconnu de la scène créative nigériane.


« PAPRICAI+ », appui au renforcement des capacités de l’incubateur d’entreprises créatives

Fondé sur un concept unique de dispositif structurel tripolaire (plateformes e-formation, e-accompagnement et e-financement), le projet PAPRICAI+ vise à renforcer les capacités pédagogiques et opérationnelles de l'incubateur PAPRICAI. A travers une dynamisation de l’écosystème entrepreneurial et une amélioration du cadre institutionnel du secteur créatif et numérique au Togo, ce projet contribuera à l’amélioration de la créativité, la professionnalisation et la compétitivité des artistes et créateurs opérant dans l’environnement numérique. Un projet ambitieux qui bénéficiera, à terme, aux porteurs de projets, aux structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat et aux entreprises et startups innovantes du secteur culturel et créatif.

Aperçu des productions attendues

- renforcement des capacités structurelles et de la compétitivité de l'incubateur
- stimuler la compétitivité de 100 start-ups évoluant dans le numérique
- création d'une communauté de 20 structures d'accompagnement à l'entrepreneuriat créatif
- aide au financement de 100 start-ups créatives innovantes

Zoom sur l’ADEC

L’Agence de Développement des Entreprises Culturelles a pour vision la culture comme levier de développement socio-économique dans les pays en voie de développement. Dotée de moyens humains et technologiques de pointe, elle excelle dans l’ingénierie culturelle, la promotion et le développement de l’innovation créative et dans l’entrepreneuriat.


SOMETHING by Something We Africans Got

April27 est une maison d’édition et un cabinet de conseil en direction artistique indépendant qui défend et soutient l'art, la culture, l’éducation et l'excellence africaine à travers la revue SOMETHING WE AFRICANS GOT et le magazine SWAG high profiles.

Après 5 années d’existence, 14 numéros de la revue et 7 de sa version magazine, « Something We Africans Got » devient un lieu alternatif, un espace d’expositions dédiées à l’image, à la redécouverte des cinémas africains, aux échanges et au développement de la pensée critique. Ce projet matérialise la poursuite de l’exploration des Arts d’Afrique et du monde noir et des liens culturels entre les différents pays du continent et le reste du monde.


Basketteuses de Bamako

La Compagnie NAMA fait vivre les traditions ancestrales, assure la survie de l’art des marionnettes et offre la possibilité aux jeunes d'exercer un métier dans le secteur culturel. Parmi ses formations, certaines s’adressent spécifiquement aux femmes, une première au Mali où l'art de la marionnette était traditionnellement réservé aux hommes.

Le projet « Basketteuses de Bamako » cherche à accroitre le nombre de femmes artistes au Mali et à développer leurs capacités artistiques contemporaines à travers la formation professionnelle, la sensibilisation des populations et la médiation avec les publics. Le projet entend proposer une nouvelle pratique artistique métissée et populaire, un art revalorisant le savoir-faire traditionnel des femmes maliennes en l'innovant grâce à la pratique du jonglage.


Remembering our Legends: They left gifts behind: Can we bridge the gap?

L’Académie a été créée en 1995 pour préserver, enrichir et développer le patrimoine culturel national de Sierra Leone dans le domaine de la musique et des arts du spectacle. Elle dispense une instruction de haut niveau à la fois dans la pratique et la théorie musicale, mais aussi dans la conduite et la direction de spectacles.

Nourrir et encourager les talents artistiques d’aujourd’hui en vue d’une professionnalisation future, telle est l’initiative de « Remembering the Legends ». En faisant redécouvrir à la population, plus particulièrement aux jeunes générations, les œuvres méconnues d’anciens musiciens, dramaturges, compositeurs, poètes et autres artistes, le projet souhaite éveiller l’intérêt des citoyens pour les arts du spectacle, et entrainer une reconsidération du secteur culturel et créatif comme une voie viable vers une carrière à temps plein ou partiel.


Art is Devel@pment

ADPP-GB travaille au soutien et à l’autonomie des populations les plus vulnérables en Guinée-Bissau. En s’adaptant à la réalité du pays et aux besoins des communautés, l’ONG a développé et mis en œuvre des projets dans 4 secteurs principaux : l’éducation, la santé, le développement rural et celui des populations.

Le but du projet « Art is Devel@pment » est de délivrer une éducation à l’image de qualité et une aide à la création pour les artistes existants et émergents qui n'auraient pas accès à un soutien technique ou financier pour développer leurs initiatives entrepreneuriales. Il contribuerait également à la transition numérique du secteur culturel et créatif pour une plus large diffusion des œuvres. Ainsi, par le biais des arts, le projet œuvrerait à lutter contre l‘extrême pauvreté, toujours dans une perspective d’inclusion et d’égalité des sexes.


« Présence Noire dans la Danse », promotion des arts de la danse

L’École des Sables veut plus que jamais maintenir son rôle éducatif et offrir des possibilités de perfectionnement aux jeunes danseurs du continent. Cette formation d’excellence offrira aux participants des perspectives de carrière artistique locale et internationale. Mais pour permettre aux danseurs noirs de se révéler et de s’épanouir en dehors des stéréotypes du monde de la danse, il est essentiel que ce stage soit dispensé par des professeurs et chercheurs d’Afrique, de sa Diaspora et des Antilles, dans un esprit de partage, de dialogue et d’échanges réciproques. Par ailleurs, les collaborations entre danseurs panafricains seront le fruit de nouvelles créations proposées à l’occasion de festivals et au sein d’un circuit de programmation en Europe, aux États-Unis et dans le monde.

Aperçu des productions attendues

- accession à une formation certifiée pour 30 danseurs d'Afrique et de la diaspora
- créer et nourrir différentes opportunités de travail via une écriture chorégraphique originale ancrée sur l'identité noire
- mise en place d’outils de communication

Zoom sur JANT-BI - École des Sables

Fondée par Germaine Acogny et Helmut Vogt en 1998, le Centre International en Danses Traditionnelles et Contemporaines d’Afrique, Jant-Bi - École des Sables a pour objectifs la formation professionnelle des danseurs africains et le développement et la promotion d’une danse africaine contemporaine. Elle a déjà formé plus de 700 danseurs de 27 pays d’Afrique.


« Les Récréâtrales », plateforme panafricaine de théâtre contemporain

Initié en 2002, le festival de théâtre contemporain Les Récréâtrales peine à trouver son public. En 2006, il décide de partir à sa rencontre et s’implante dans le quartier de Gounghin, à Ouagadougou. Les Récréâtrales installe ses scènes dans les cours familiales, impliquant instantanément les communautés locales. Le succès est immédiat. Grâce au programme ACP-UE culture (Afrique de l’Ouest) – AWA, les Récréâtrales entend développer une plateforme numérique pour dématérialiser ses contenus créatifs et pédagogiques et ainsi soutenir le rayonnement de la création théâtrale contemporaine panafricaine à l’international, toujours dans un souci d’inclusion du théâtre non francophone (dans un premier temps lusophone, arabophone et anglophone) et de projet de coopération artistique Sud-Sud et Sud-Nord.

Aperçu des productions attendues

- diffusion d’au moins 19 spectacles, dont 10 créations produites ou co-produites par les Récréâtrales et 3 spectacles non francophones
- traduction et le sous-titrage des œuvres présentées
- représentation de toutes les régions du continent africain au cours des deux prochaines éditions du festival
- mise en place d’un réseau panafricain et international pour la circulation des œuvres

Zoom sur les Récréâtales

Les Récréâtrales, résidences panafricaines d’écriture, de création et de recherche théâtrale, est devenu au fil des années l’un des événements majeurs du théâtre contemporain en Afrique francophone. Son festival a lieu tous les deux ans, de février à novembre, à Ouagadougou (Burkina Faso). Il favorise un dialogue ouvert au sein de la communauté et permet l’engagement et la responsabilisation des citoyens.


« Agir ensemble pour grandir »

L’Atelier Nomade héberge en son siège l’École internationale de théâtre du Bénin ainsi que plusieurs espaces d’expression, lieux d’accueil régulier d’artistes béninois, togolais, burkinabés et nigériens. Outre la mise en place d’une troupe permanente et polyvalente forte d’une vingtaine de talents (metteurs en scènes, comédiens, danseurs, marionnettistes, circassiens…), le projet de consolidation et d’expansion « Agir ensemble pour grandir » prévoit l’aménagement d’un musée des arts vivants. En travaillant à la synergie entre 9 salles de spectacle sous-régionales (6 au Benin, 1 au Togo, 1 au Niger et 1 au Burkina) et à la mise en réseau de leurs contenus culturels, le projet entend tirer profit des recettes et aller vers l’autonomie financière, objectif-clef pour un réel ancrage et une pérennité.

Aperçu des productions attendues

- création d’une troupe permanente
- ouverture de 12 résidences petits formats et 2 résidences grands formats
- développement d’un réseau d’opérateurs culturels de 4 pays voisins
- création d’une plateforme numérique et d’une billetterie en ligne avec paiement des places par téléphone
- animation régulière des trois scènes de l’Atelier Nomade
- création et monétisation du musée des arts du spectacle

Zoom sur l’Atelier Nomade

L’Atelier Nomade ouvre ses portes en 1992. Il héberge aujourd’hui L’École internationale de théâtre du Bénin, établissement d’enseignement supérieur qui prépare au diplôme d’État. Les deux piliers de sa mission sont la formation professionnelle et la création artistique qui permettent l’éducation culturelle et artistique des jeunes et des communautés locales. L’école théâtre travaille souvent sur les thèmes qui concourent au développement humain et la bonne citoyenneté.